BANAL PHOTOGRAPHY

Rien d’extraordinaire ou d’enthousiasmant à prendre en photo ? Ni eu l’occasion de shooter sur la légendaire 5ème Avenue à New-York récemment ? C’est balo, mais j’ai un truc pour vous : photographier le banal ! Les hashtags #banalography ou autres #banalmag fleurissent sur Instagram, tant le courant est en vogue. Où que vous vous trouviez, shootez ce qui vous entoure, ce qui vous est quotidien et à quoi vous ne prêtez même plus attention, et révélez-le ! Rien ne garantira que vos clichés soient tous dignes d’intérêt, mais vous vous forcerez à exercer votre oeil à la photo, et augmenterez progressivement la part de vos images interessantes. C’est un exercice profitable pour tout photographe qui souhaite progresser dans sa pratique. Tirez avantage des scènes et des sujets qui se présentent sous vos yeux, exploitez les contrastes, les couleurs, les lignes directrices, et composez en conséquence. Vous y gagnerez également en singularité photographique : votre style artistique se définira peu à peu, et vous sortirez du lot !

STREET-PHOTOGRAPHY

La photo de rue… vaste sujet. Beaucoup de productions depuis quelques années visibles sur les réseaux sociaux, et de polémiques aussi. Il faut dire que la discipline évoque de grands noms, des expositions fameuses et des livres mythiques. Et puis pratiquer la photo de rue est devenu plus accessible et c´est tant mieux. Quel matériel pour pratiquer ? Un appareil quel qu´il soit fera l´affaire, avec une focale plutôt courte type 28, 35 ou 50mm si on rêve de devenir Robert Frank ou Cartier Bresson. Et si celui qu´on a surnommé « l´oeil du siècle » shootait en costume fifties, on shoote aujourd’hui en sneakers et on se fond dans la masse façon touriste. En 2023, plus besoin nécessairement d´une chambre noire et d´un contrat avec un editeur. On montre son travail sur Instagram, Twitter ou sur un Blog, au risque d´etre parfois la risée du profane qui jugerait un peu vite les images en les trouvant banales et sans grande prouesse technique. Mais qu´importe… L´intérêt de la street est ailleurs.

NIGHT LEAKS

Avant d’emprunter chaque matin le tunnel piéton pour rejoindre l’autre côté de la voie férroviaire, je jette toujours un oeil à l’image obtenue à la sortie du train. Une sorte de rituel quotidien…

Et ce matin encore, j’étais déçu. C’est en consultant plus tard les clichés que je tombe sur celui-ci à nouveau. Il est finalement intéressant et donc exploitable. En effet la faible luminosité matinale induit une vitesse d’obturation lente de l’appareil pour capter la lumière, et nécessairement un flou de bougé. Ajoutons à celà la tenue vestimentaire très contrastée du sujet, un traitement de l’image poussé, et on obtient une image dynamique et assez poétique de mon point de vue. Qui est cette femme ? Où va-t-elle précisément ? Quel sera l´objet de ses pensées une fois assise dans le train ? Quand rentre-t-elle ? Une photo ne dit pas tout, et c´est tout l´intérêt.

DESCENTE

Descente du train de 7h45 ce matin et session Streetphotography. Depuis quelques jours je shoote à la sortie quand les portes automatiques s´ouvrent. Le résultat n´est pas toujours à la hauteur de mes espérances, mais aujourd’hui je sors quelque-chose d´intéressant. En photo de rue, on a toujours beaucoup de déchets (cadrage incertain, exposition ratée, moment du déclenchement manqué, interactions entre les sujets). Mais ce qui prime finalement, c´est l´émotion qu’une image provoque quand on l´observe, et elle est souvent le fruit d´une combinaison pertinente et/ou hasardeuse des éléments qui la composent. Ici, le geste du monsieur qui saisit la porte du train, son expression, sa compagne, et enfin l´arrière plan de la scène aident à donner du sens et de l’intérêt à l´image.

MON BLOG

Voici donc le premier article de mon blog, j’espère que vous y trouverez le contenu utile et pertinent pour votre pratique. Il s’agira pour moi de vous faire partager régulièrement mes expériences en photo, mes réflexions et mes découvertes.
Mon activité de photographe professionnel débute tout juste ce mois-ci. J’ai effectivement déposé les statuts de ma micro-entreprise et rendu mon site internet public. Une nouvelle aventure commence pour moi, même si je maintiens mon activité salariée et que l’activité photographique reste complémentaire.