Vous rêvez de sublimer vos photos sans investir dans un équipement coûteux ? Votre smartphone peut faire des miracles ! L’avantage est que nous l’avons en permanence avec nous, et c’est la qualité première d’un appareil photo : l’avoir avec soi en toute occasion. Voici deux techniques à expérimenter avec votre précieux :
Première astuce : En jouant avec les angles, vous pouvez transformer des scènes ordinaires en clichés intéressants et percutants. Par exemple, plutôt que de rester à hauteur d’yeux, explorez les perspectives : une contre-plongée pour donner de la prestance, une plongée pour adoucir. Aussi, n’hésitez pas à vous rapprocher du sol pour capturer des détails inattendus, ou à grimper pour capter des points de vue inédits. Et surtout, tournez autour de votre sujet : un simple changement de position peut révéler des compositions surprenantes.
Deuxième astuce : Jouez avec les lignes architecturales, les reflets dans une flaque, ou les ombres allongées au crépuscule pour ajouter du relief et de la profondeur à vos clichés. Une simple flaque d’eau peut devenir un miroir créatif, une ombre peut accentuer un détail subtil. L’essentiel est d’oser pour révéler le potentiel caché de chaque scène.
Alors, prêt à tenter l’aventure et à transformer votre quotidien en galerie d’art ? L’essentiel est d’oser expérimenter pour révéler le potentiel caché de chaque scène. Nous découvrirons dans nos prochains articles des exemples concrets en photo. Et nous explorerons en détail d’autres astuces et techniques pour enrichir votre pratique photographique. À bientôt pour de nouvelles aventures créatives !
Un vieux rêve. Alors biensur le boitier est daté, dépassé, battu à plate couture par ses successeurs depuis vingt ans d’innnovations technologiques. Mais alors quel charme il a ! Le rendu général avec ses imperfections proches de l’argentique, la fidélité des couleurs, et aussi son prix imbattable pour un plein format en 2025, voilà ce qui m’a convaincu de sauter le pas. Le Canon 5D « Classic » sorti en 2005, est devenu légende aujourd’hui, et je suis ravi d’en posséder une copie. Mais je vais devoir l’apprivoiser. La bête est effectivement limitée techniquement, lourde, imposante physiquement, et un brin ringarde. Mais j’ai hâte. Je ne suis pas un grand fan des boitiers ultra-performants, en tout cas je ne suis pas déprimé à l’idée de ne pas pouvoir m’en offrir un. Le 5D oblige à ralentir, et ça me va. Pas d’autofocus rapide comme l’éclair, pas de rafale démente, pas de détection de visage. Avec lui, on revient aux fondamentaux : Vitesse d’oturation, ouverture du diaphragme, et sensibilité. Le fameux triangle d’exposition. Et pour ma part, le reste n’est qu’accessoire. Je ne manquerai pas de vous faire partager les images qu’il offrira. Teasing insoutenable..
Je viens de réaliser mon premier shooting pour le compte d´une entreprise locale. Il s´agit d´un cabinet vétérinaire sur deux sites situés dans deux communes différentes, et dont le responsable souhaitait les mettre en valeur pour recruter un professionnel supplémentaire. Le client m´avait déjà sollicité pour un projet personnel, et avait été satisfait de ma prestation. Il m´a donc naturellement proposé de documenter en photo son entreprise. Nous avons convenu d´un reportage de six heures : deux pour chaque site puis deux heures consacrées à prendre des clichés en extérieur dans le cadre de soins en ferme et dans une écurie locale. Ce fût une expérience aussi fructueuse qu´intéressante. D´abord du fait de découvrir l´envers du décor d´une entreprise, mais aussi sur le plan humain. J´y ai effectivement été bien accueilli par les équipes. Merci donc à toi Nicolas pour la confiance, et longue vie à ton cabinet !
Le festival Art Sonic, été 2024. Une fierté ornaise. ils sont électriciens, cuistos, techniciens, ouvriers de production, fromagers, travailleurs sociaux, couvreurs, charpentiers, conducteurs d´engins, chefs de projets, livreurs, profs, soignants, administratifs, bouchers, paysans, artisans, etudiants, retraités, travailleurs sans emploi.. et ils SONT le festival. Quelques centaines de petites mains et de cerveaux dévoués à faire tourner la machine qui accueille quelques milliers de festivaliers. Ils travaillent derrière les scènes, derrières les stands, les bars, les cabines de transaction, dans l´ombre et sans autre dessein que celui de satisfaire en bénévoles tous ces festivaliers, et de faire vivre cette manifestation annuelle depuis plus de 25 ans. Quelques centaines de visages dont il m´a été confié de rendre compte à travers la photo. Quelle chance.
Quel photographe n´a-t-il pas tapé sur Google « comment obtenir un look ciné en photo » ? Et pour cause, même si la pratique est éculée, il semble qu´on souhaite tous s´y essayer à un moment donné. Mais la chose n´est pas aisée pour le profane. D´abord il y a la composition elle-même. L´angle choisi, la focale, le sujet, les perspectives.. tout celà contribue au résultat final, et ensuite seulement le travail colorimetrique vient achever le processus. Ici le livre que tient Pauline vient se présenter en premier plan, ce qui donne malgré la courte distance du sujet, une certaine profondeur à l´image. Le choix d´une focale de 55mm et l´ouverture du diaphragme à 1.8 rend ce premier plan flou, et permet au spectateur de se sentir plongé vers le sujet principal. Cette technique est communément utilisée pour le cinéma, et l´inconscient de chacun d´entre nous, abreuvé de culture cinématographique, vient alors spontanément convoquer cet univers. La source lumineuse (ici une fenêtre hors cadre) vient frapper le visage de Pauline à 45 degrés en contrebas. On obtient un schéma lumineux bien connu en peinture et qu´on appelle « Rembrandt », avec une partie du visage moins éclairé, formant un triangle lumineux sous l´oeil droit, et donnant ainsi du volume au visage. Voilà pour la composition et l´angle choisi. La base indispensable au look cinéma est ici acquise. Reste le plus simple : le travail de la couleur et des tons, ou l´étalonnage. J´ai choisi pour cette scène d´intérieur de mettre du bleu-cyan dans les ombres, du bleu également dans les tons clairs (on le voit sur les pages blanches du livre), et de pousser les tons oranges dans le gris moyen (la peau de Pauline entre autres). Puis quelques réglages mineurs ensuite comme diminuer le contraste et aussi la netteté, viennent achever l´entreprise. Bon film !